Comment traiter les symptômes de l’hypertrophie prostatique ?

L’adénome prostatique est une maladie bénigne qui atteint près de la moitié des hommes lorsqu’ils arrivent à un certain âge. L’inconfort urinaire et les troubles érectiles sont les symptômes les plus visibles chez les sujets atteints. La nature a, depuis longtemps, donné des solutions pour apaiser ces désagréments causés au quotidien.

Comment se manifeste l’hypertrophie prostatique ?

Arrivée à la cinquantaine, un bon pourcentage d’hommes rencontrent les problèmes liés à la prostate. Le plus courant c’est l’hypertrophie également connue sous le nom d’adénome de la prostate.  En effet, cette glande subit une augmentation de volume à cause du déséquilibre entre deux mécanismes importants : les cellules de l’organe doivent se multiplier comme toutes celles de l’organisme, mais parallèlement certaines doivent mourir. Lorsque les nouvelles cellules se multiplient plus vite que celles qui meurent, le déséquilibre s’installe. Quand le sujet commence à avoir des problèmes à uriner, et que le sommeil est souvent interrompu par des réveils fréquents, il est possible que le sujet souffre d’adénome prostatique. En effet, la nycturie est une des conséquences les plus fréquentes : la qualité de vie de la personne atteinte est ainsi perturbée. Les médecins qualifient ce dysfonctionnement de naturel, car il a été prouvé que la prostate grandit avec l’âge. Selon des études récentes, plus de 70 % des hommes âgés de plus de 60 ans présentent des signes d’hypertrophie bénigne de la prostate. Cependant, il existe bel et bien des formules et des remèdes naturels comme ceux proposés par le laboratoire-naturoscience.fr qui pourront aider les hommes à affronter cette phase inconfortable.

Symptômes typiques à surveiller

Les symptômes les plus fréquents sont :

  • Jet urinaire faible ou lent
  • Sensations de vidange incomplète
  • Fréquences de mictions élevées, surtout la nuit (nycturie)
  • Urgence mictionnelle

La progression naturelle du volume prostatique

Le phénomène d’hypertrophie prostatique est progressif. À partir de 40 ans, environ 25 % des hommes en présentent les premiers signes. À 80 ans, cette proportion atteint pratiquement 90 %. L’évolution peut être lente chez certains, rapide chez d’autres, et dépend aussi de facteurs génétiques et environnementaux.

Des formules pour un confort urinaire

L’hypertrophie de la prostate peut être l’une des causes qui poussent un homme à uriner plusieurs fois par nuit. Voici ce qui se passe : la prostate augmente de volume et ce phénomène gêne l’écoulement de l’urine dans l’urètre qui est comprimé par la glande, d’où l’incapacité de soulager complètement la vessie. La personne aura donc l’impression de vouloir toujours uriner et elle sera confrontée chaque jour à une dysurie. Ce qu’il ne faut pas oublier c’est que le bon fonctionnement de la vessie est le gage d’un confort urinaire. Les formules à base de plantes ont été utilisées depuis longtemps pour corriger ce dysfonctionnement, c’est-à-dire détendre la vessie. Même si leurs mécanismes semblent être tout bonnement inconnus, leurs efficacités ont été prouvées sur de nombreux utilisateurs. Les composants de ces formules visent à décongestionner la vessie, à réduire l’inflammation s’il y en a, à réduire l’adénome de la prostate et permettre ainsi l’augmentation du débit urinaire. Les médicaments sont aussi conseillés, mais les effets secondaires qu’ils engendrent ne semblent pas rassurer les utilisateurs.

Approches modernes et peu invasives

En plus des traitements traditionnels, des thérapies modernes ont vu le jour. Pour les hommes cherchant une solution efficace et peu invasive à l’adénome prostatique, l’embolisation de la prostate représente une avancée médicale notable permettant de réduire les symptômes urinaires tout en préservant la sexualité. Cette méthode d’intervention par radiologie interventionnelle consiste à réduire l’apport sanguin à la zone hypertrophiée de la prostate, provoquant ainsi une réduction significative de son volume en quelques semaines.

Traitements naturels reconnus

Parmi les solutions naturelles les plus citées, on trouve :

  • Le palmier nain (Serenoa repens)
  • Le prunier d’Afrique (Pygeum africanum)
  • La racine d’ortie (Urtica dioica)

Ces plantes sont connues pour leur capacité à réduire l’inflammation et améliorer la miction chez les patients atteints.

Pour une meilleure qualité de vie

L’hypertrophie bénigne prostatique engendre des états pouvant parfois gêner la qualité de vie de l’homme au quotidien. Les plus fréquents sont les troubles urinaires causant de problèmes de sommeil et les érections molles. En effet, la position de la glande joue un rôle important, car celle-ci influe sur l’érection également. Il n’est pas rare que la virilité masculine soit également perturbée par ce dysfonctionnement érectile. Il se manifeste par des pertes incontrôlées, souvent pendant la nuit. Dans certaines situations plus graves, ces symptômes peuvent parfois être accompagnés de douleurs et dans ce cas, il est préférable d’aller consulter un spécialiste. Les plantes ont longtemps été d’un secours pour prévenir ces situations dangereuses. La racine d’ortie est utilisée comme anti-inflammatoire naturel, le prunier d’Afrique est reconnu pour leur capacité à apaiser les troubles érectiles et le palmier nain s’avère efficace pour rectifier les problèmes urinaires et régler ainsi le problème du sommeil interrompu. Si certaines personnes en consomment sous forme de gélules, d’autres préfèrent les prendre sous forme de tisane pour garder intacts les principes actifs.

Agir pour sa qualité de vie

Sur le plan mental et physique, les symptômes de l’HBP induisent fatigue, anxiété, gêne sociale, voire état dépressif. Agir rapidement, par méthodes naturelles ou médicales comme l’embolisation, permet d’anticiper la dégradation du confort de vie des patients.

Ce que montre la recherche

Des études cliniques ont prouvé que l’embolisation de la prostate entraîne une réduction du volume prostatique de 30 à 45 % en moyenne, avec un taux de succès supérieur à 85 % sur les symptômes urinaires au bout de 3 à 6 mois.

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